L'histoire en quelques mots... d'habitants. |
Au 15ème siècle,
la culture de la terre mais surtout de la vigne sur les coteaux
de Ste Croix a sédentarisé la population du village.
|
Le Cahier des plaintes et doléances de la
paroisse de L'Huisserie (1789)
|
« Nous
habitants de la paroisse de L'Huisserie, pour obéir aux
ordres de sa Majesté et à l'ordonnance de M. le
lieutenant du bailliage de Laval, publiée au prône de
notre messe paroissiale le 1er mars ; nous avons
d'une voix unanime, dressé le présent cahier de doléances,
plaintes et remontrances pour servir et valoir ce que de
raison aux Etats généraux ordonnés par Sa Majesté. »
|
|
|
|
Les Mines |
De 1860 à 1920,
le développement important du village fût lié à
l'exploitation minière de charbon. Ce charbon était, aux dires
des mineurs de l'époque "très dur à allumer et à éteindre.
Il n'était donc pas question de le brûler pour les ménages où
on utilisait le bois. Par contre, il était utilisé pour les
fours à chaux".
Le travail des
mineurs :
|
Une journée en 1913 |
Les mineurs
commençaient à travailler dans la mine à 7 heures du matin et
remontaient à la surface vers 18 heures la figure noire,
couverte de charbon :
|
« Nous
retrouvions la blancheur naturelle des gens de surface.
[.] En hiver, on ne voyait le jour que le dimanche, à 7
heures le matin il faisait nuit, et à 19 heures, les ténèbres
de l'hiver recouvraient la surface. Dans la journée, à
part la lumière vacillante de nos lampes à huile, il
faisait encore nuit ».
Pierre HAMELOT, ancien mineur
|
|
La Bénédiction des cloches |
Le 16 octobre
1881 eut lieu le baptême de trois cloches sur la place de l'église.
La première en bronze, faite en 1837 et refondue en 1881, pèse
1 500 kg et donne le Ré. Elle avait pour parrain et
marraine M. et Mme RUFFIN et s'appelle Thérèse, Françoise et
Zénaïde. Sonnant le Mi, la deuxième avec ses 1085 kg, a pour
nom de baptême Marie, Anne, Joseph, Guillaume, Xavier, prénoms
de M. le Comte Xavier de QUATREBARBES et de ses enfants qui étaient
parrains et marraines. La dernière (775 kg) s'appelle Pauline,
Jeanne, Joséphine et a pour parrain M. Jean GAUMER. Elle donne
le Fa dièse.
|
|
L'agriculture |
Jusqu'au
milieu du XIXème siècle, l'agriculture tenait la première place
dans les activités des habitants. On utilisait encore les
brabants, les charrues, les chevaux de trait. |
« Les
moments forts en vacances, c'était la récolte :
le moissonnage qui était fait avec une
moissonneuse-lieuse. Çà a toujours été une fête
pour les enfants, c'est-à-dire qu'on était tellement
curieux de cette batteuse ; il y avait quand même
une quinzaine de personnes pour suivre le travail. ».
|
|
|
|
Religion |
Refus
de la séparation des Eglises et de l'Etat.
En 1905, la séparation
des Eglises et de l'Etat provoqua un conflit important :
des manifestations anti-républicaines eurent lieu et
l'inventaire ne fut effectué que le lundi 12 mars 1906, après
effraction et refus deux fois répété par acclamation de la
part des paroissiens de livrer leur église. Un coup de hache
fut pendant longtemps visible dans la porte située au fond de
l'église qui a depuis été remplacée.
|
|
|
|
L'église : |
Une
église de bourg aux lignes très pures. Depuis
fin 2001, la restauration a permis à l'église de
retrouver ses origines romanes. La coloration des
enduits de façades est très proche de celle
d'origine.
Les
petites baies sur les côtés ont été restaurées
dans le respect de l'art roman.
|
|
|
La Pompe Saint Siméon : |
Située
rue du Bois, presque en face du calvaire, la
fontaine de Saint-Siméon était une source inépuisable.
En 1878, son eau fut captée et une pompe fut
installée. Elle ravitaillait tout le bourg en eau
de boisson ou de cuisine. Mme Solange FREARD se
souvient : |
« Moi,
quand j'allais à l'école, je voyais les
grands-mères du bourg. Le midi, elles
allaient à la pompe, rien qu'avec leur
carafe quelquefois. ».
|
|
La
pompe connaissait aussi un véritable succès auprès
des habitants de Laval et des environs car ils
venaient jusqu'à L'Huisserie chercher de l'eau.
Mais
en octobre 1973, l'eau fut déclarée non potable
par le Service de l'action Sanitaire et Sociale.
|
|
Les Ecluses |
Au
milieu du XIXème siècle, on entreprit la
canalisation de la Mayenne, reconnue d'utilité
publique et on mit en place, entre les villes
d'Angers et de Mayenne, les écluses actuelles,
basées sur le système des vases communicants. A
L'Huisserie, quatre furent construites sur la rive
droite, sur une dizaine de kilomètres.
|
Le projet concernant la construction de
trois écluses (Cumont, Bonne, Persigant,
Port-Rhingeard) fut approuvé par décision
ministérielle le 4 avril 1865. |
|
|
Les Moulins |
A
chaque barrage situé sur la rivière, un moulin
était construit. Sur la Commune de l'Huisserie,
on pouvoir encore en voir cinq avant la
canalisation de la rivière de la Mayenne :
les moulins de Cumont, de Bonne, d'Etrogné, de
Persigand et de Port-Rhingeard. La force du débit
de l'eau faisait tourner une roue à aubes qui
entraînait deux meules superposées l'une sur
l'autre et en tournant dans des sens contraires.
Cette méthode permettait d'écraser le blé pour
fabriquer la farine. L'emplacement de certains
moulins peut encore être localisé grâce à
leurs ruines.
|
|
|
|
|
|